Un joli mélodrame sportif –
Paris avant-guerre. Sur le bois du Vélodrome d’Hiver, Sam est un coureur plein de panache, adulé par un public de connaisseurs. Son petit frère Eddie, handicapé physique, rêve dans l’ombre de son frère de devenir un journaliste reconnu. Les deux frères sont très proches, mais quand l’aîné retient toute l’attention et l’admiration de leur père, le cadet ne reçoit que de l’indifférence ou même du mépris. La guerre éclate et les deux frères devront faire face aux affrosités de la guerre et aux choix de leur père.
Christian Lax, après L’aigle sans orteil et Pain d’alouette, nous offre une nouvelle fois une histoire émouvante et puissante autour du cyclisme. La guerre, la famille, le sport, toutes les dimensions de cette histoire concourent à sa forte dramaturgie.
Son dessin dégage beaucoup d’émotions et d’élégance. Le ton vieilli et juste de ses couleurs nous donne l’impression de feuilleter un album photos de l’époque.
L’écureuil du Vél’d’Hiv c’est aussi l’histoire de ce temple du pistard, théâtre de bien des exploits sportifs, mais également de sombres épisodes de la Seconde Guerre.
L’écureuil du Vél’d’Hiv c’est du Christian Lax comme je l’aime !
note : 8/10 dessin, scénario et couleur : Christian Lax éditeur : Futuropolis en savoir plus
Je suis cette fois-ci réservé… (bien que je n’ai pas lu). J’avais acheté « Pain d’alouette », et je n’ai pas été sensible je crois au thème. Pas suffisamment en tout cas pour lire cet écureuil, ni l’aigle sans orteil. Lax est un excellent dessinateur, et j’avais énormément apprécié son travail avec Blier ou Giroud, mais il ne m’inspire guère comme scénariste .
Si tu n’as pas aimé Pain d’alouette, effectivement, ne te lance pas dans cette BD. Car on est vraiment dans la même ambiance, la même ligne. Et il y a tellement de BD à lire !
Au plaisir
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